Fleur de vie

Fleur de vie

vendredi 22 mars 2013

La nuit de l'âme: l'expérience humaine

Voici un terme que j'ai vu passé par ci ou par là: la nuit de l'âme. Certains le présentent comme un passage obligé avant de pouvoir atteindre un certain niveau supérieur de conscience, laissant à penser qu'il faut passer par une période plus sombre pour y arriver. Cela va encore dans le sens d'un sacrifice ou de la réalisation d'un chemin de croix.
STOP!
En fait la nuit de l'âme pourrait être un bon sous titre pour l'expérience humaine.
Nous sommes ici pour atteindre une autre compréhension de soi, et il nous fallait moins de Lumière éclatante tout autour afin d'être capable de discerner notre propre lumière.

Voici un extrait des "Discussions avec Dieu" qui décrit cela à travers un petit conte:

Il y avait jadis une âme qui se savait lumière. Comme c'était une âme neuve, elle avait hâte de faire des expériences. «Je suis la lumière, disait-elle. Je suis la lumière.» Mais elle avait beau le savoir et le dire, cela ne remplaçait pas l'expérience de la chose. Et dans le royaume d'où émergeait cette âme, il n'y avait que de la vie. Chaque âme était grande, chaque âme était magnifique et chaque âme luisait de l'éclat de Mon imposante lumière. Alors, la petite âme en question était comme une chandelle au soleil. Au milieu de la plus grande lumière (dont elle faisait partie), elle ne pouvait ni se voir, ni faire elle-même l'expérience de Qui et de Ce Qu'Elle Est Vraiment.
Alors, cette âme se mit à aspirer de plus en plus à se connaître.
Et si grande était son aspiration qu'un jour Je lui dis: «Sais-tu, Petite, ce que tu dois faire pour satisfaire ton aspiration?»
«Quoi donc, Dieu? Quoi? Je ferais n'importe quoi!» dit la petite âme.
«Tu dois te séparer de nous, lui répondis-Je, puis tu dois invoquer l'obscurité sur toi.»
«Qu'est-ce que l'obscurité, ô Divin?» demanda la petite âme.
«C'est ce que tu n'es pas», lui répondis-Je, et l'âme comprit.
Alors, c'est ce que fit l'âme : elle se détacha du tout, mais oui, et se rendit même dans un autre royaume. Et dans ce royaume, l'âme avait le pouvoir d'invoquer dans son expérience diverses sortes d'obscurité. C'est ce qu'elle fit.
Mais au milieu de toute l'obscurité, elle s'écria : «Père, Père, pourquoi m'as-Tu abandonnée?» Tout comme tu l'as fait, toi, à tes heures les plus sombres. Mais Je ne t'ai jamais abandonné, Je te suis toujours fidèle, prêt à te rappeler Qui Tu Es Vraiment; prêt, toujours prêt, à te ramener chez toi.
Par conséquent, sois une lampe dans l'obscurité et ne la maudis pas.
Et n'oublie pas Qui Tu Es au moment où tu seras encerclé par ce que tu n'es pas. Mais loue la création, au moment même où tu cherches à la changer.
Et sache que ce que tu feras au moment de ta plus grande épreuve sera peut-être ton plus grand triomphe. Car l'expérience que tu crées est une affirmation de Qui Tu Es — et de Qui Tu Veux Être.


Je vous souhaite un bel instant présent
Stéphane

mardi 19 mars 2013

Anecdote: lecture abrégée de "Conversations avec Dieu"

Cette anecdote est simple et rapide.
A ce jour où j'écris cet article, j'ai arrêté de lire le livre "Conversations avec Dieu" à la page 36.
Pourquoi? Hé bien, j'ai lu un passage que j'ai mis en application immédiatement.
Voici ce passage et donc le dernier texte que j'ai lu de ce livre:

Et quel est le désir de Dieu?

Je désire d'abord Me connaître et Me ressentir dans toute Ma gloire : savoir Qui Je Suis. Avant de t'inventer (et d'inventer tous les mondes de l'univers), il M'était impossible de le faire.
Deuxièmement, Je désire que tu connaisses et que tu sentes Qui Tu Es Vraiment, à travers le pouvoir que Je t'ai donné de te créer et de faire l'expérience de toi-même de la façon que tu choisiras.
Troisièmement, Je veux que tout le processus de la vie soit une expérience de joie constante, de création continue, d'expansion sans fin et de contentement total, à chaque moment présent.
J'ai établi un système parfait dans lequel ces désirs peuvent se réaliser. Ils sont en train de se réaliser, à présent – en ce moment même. La seule différence entre toi et Moi, c'est que Je sais cela.
À l'instant où tu te connaîtras totalement (cela pourrait t'arriver incessamment), tu te sentiras, toi aussi, comme Je Me sens toujours: totalement joyeux, aimant, réceptif, exalté et reconnaissant.
Ce sont les Cinq Attitudes de Dieu et, d'ici la fin de ce dialogue, Je te montrerai comment l'application de ces attitudes dans ta vie peut (et va) t'amener maintenant à la Divinité.
Tout cela est une très longue réponse à une question très courte.
Oui, attache-toi à tes valeurs, pourvu que tu aies le sentiment qu'elles te servent. Mais examine-les pour voir si les valeurs te servent, avec tes pensées, tes paroles et tes actions, et amènent dans l'espace de ton expérience l'idée la plus élevée et la meilleure que tu te sois jamais faite de toi.
Examine tes valeurs une à une. Expose-les à la lumière du regard public. Si tu peux dire au monde, sans ralentir ni hésiter, qui tu es et ce que tu crois, tu seras content de toi. Tu n'as aucune raison de poursuivre longtemps ce dialogue avec Moi, car tu as créé un Soi (et une vie pour le Soi) qui n'a besoin d'aucune amélioration. Tu as atteint la perfection. Pose ce livre.


C'est comme si cela m'était adressé directement car, je suis, depuis 2 semaines, au moment où j'écris cet article, dans une phase d'exposition au regard publique de ce que je suis et de ce que je comprends de mon environnement.
Et j'ai donc "posé" ce livre, je m'accepte tel que je suis et je le partage.

Je vous souhaite un bel instant présent
Stéphane

mercredi 13 mars 2013

Texte : La sagesse d'un paysan chinois

Voici un autre texte plein de sagesse :)


Un paysan Chinois suscitait la jalousie des plus riches du pays parce qu’il possédait un cheval blanc merveilleux. Chaque fois qu’on lui proposait une fortune pour l’animal, le vieillard répondait :
— " Ce cheval est beaucoup plus qu’un animal, pour moi, c’est un ami, je ne peux pas le vendre."
Un jour, le cheval disparut. Les voisins rassemblés devant l’étable vide donnèrent leur opinion :
— "Il était prévisible qu’on te volerait ton cheval. Pourquoi ne l’as-tu pas vendu ? "
Le paysan se montra plus dubitatif :
— " N’exagérons rien, dit-il. Disons que le cheval ne se trouve plus dans l’étable. C’est un fait. Tout le reste n’est qu’une appréciation de votre part. Comment savoir si c’est un bonheur ou un malheur ? "
Les gens se moquèrent du vieil homme. Ils le considéraient depuis longtemps comme un simple d’esprit.

Quinze jours plus tard, le cheval blanc revint. Il n’avait pas été volé, il s’était tout simplement sauvé et présentement ramenait une douzaine de chevaux sauvages avec lui. Les villageois s’attroupèrent de nouveau.
— "Tu avais raison, ce n’était pas un malheur mais une bénédiction."
— "Je n’irai pas jusque là, fit le paysan. Contentons-nous de dire que le cheval blanc est revenu. Comment savoir si c’est une chance ou une malchance ?"

Les villageois se dispersèrent, convaincus que le vieil homme déraisonnait. Recevoir douze chevaux était indubitablement un cadeau du ciel. Qui pouvait le nier ?

Le fils du paysan entreprit le dressage des chevaux sauvages. L’un d’eux le jeta à terre et le piétina. Les villageois vinrent une fois de plus donner leur avis :
— « Pauvre ami ! Tu avais raison, ces chevaux sauvages ne t’ont pas porté chance. Voici que ton fils unique est estropié. Qui donc t’aidera dans tes vieux jours ? Tu es vraiment à plaindre. »
— "Voyons rétorqua le paysan, n’allez pas si vite. Mon fils a perdu l’usage de ses jambes, c’est tout. Qui dira ce que cela nous aura apporté ? La vie se présente par petits bouts, nul ne peut prédire l’avenir."

Quelques temps plus tard, la guerre éclata et tous les jeunes gens du pays furent enrôlés dans l’armée, sauf l’invalide.
— « Vieil homme, se lamentèrent les villageois, tu avais raison, ton fils ne peut plus marcher, mais il reste auprès de toi tandis que nos fils vont se faire tuer."
— "Je vous en prie, répondit le paysan, ne jugez pas hâtivement. Vos jeunes sont enrôlés dans l’armée, le mien reste à la maison, c’est tout ce que nous puissions dire. Dieu seul sait si c’est bien ou mal. »



Je vous souhaite un bel instant présent
Stéphane

Texte : Le prince et le sage

Voici un texte, une histoire que je trouve très juste :)



Un Roi avait pour fils unique un jeune Prince courageux, habile et intelligent. Pour parfaire son apprentissage de la Vie, il l’envoya auprès d’un Vieux Sage.

»Eclaire-moi sur le Sentier de la Vie », demanda le Prince.

»Mes paroles s’évanouiront comme les traces de tes pas dans le sable, répondit le Sage. Cependant je veux bien te donner quelques indications. Sur ta route, tu trouveras trois portes. Lis les préceptes indiqués sur chacune d’entre elles. Un besoin irrésistible te poussera à les suivre. Ne cherche pas à t’en détourner, car tu serais condamné à revivre sans cesse ce que tu aurais fui. Je ne puis t’en dire plus. Tu dois éprouver tout cela dans ton cœur et dans ta chair. Va, maintenant. Suis cette route, droit devant toi. »

Le Vieux Sage disparut et le Prince s’engagea sur le Chemin de la Vie. Il se trouva bientôt face à une grande porte sur laquelle on pouvait lire « CHANGE LE MONDE« .

»C’était bien là mon intention, pensa le Prince, car si certaines choses me plaisent dans ce monde, d’autres ne me conviennent pas. » Et il entama son premier combat. Son idéal, sa fougue et sa vigueur le poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre, à conquérir, à modeler la réalité selon son désir. Il y trouva le plaisir et l’ivresse du conquérant, mais pas l’apaisement du cœur. Il réussit à changer certaines choses mais beaucoup d’autres lui résistèrent.

Bien des années passèrent.
Un jour il rencontra le Vieux Sage qui lui demande : « Qu’as-tu appris sur le chemin ? » « J’ai appris, répondit le Prince, à discerner ce qui est en mon pouvoir et ce qui m’échappe, ce qui dépend de moi et ce qui n’en dépend pas ». « C’est bien, dit le Vieil Homme. Utilise tes forces pour agir sur ce qui est en ton pouvoir. Oublie ce qui échappe à ton emprise. » Et il disparut.

Peu après, le Prince se trouva face à une seconde porte. On pouvait y lire « CHANGE LES AUTRES« . »C’était bien là mon intention, pensa-t-il. Les autres sont source de plaisir, de joie et de satisfaction mais aussi de douleur, d’amertume et de frustration. » Et il s’insurgea contre tout ce qui pouvait le déranger ou lui déplaire chez ses semblables. Il chercha à infléchir leur caractère et à extirper leurs défauts. Ce fut là son deuxième combat. Bien des années passèrent.

Un jour, alors qu’il méditait sur l’utilité de ses tentatives de changer les autres, il croisa le Vieux Sage qui lui demanda : « Qu’as-tu appris sur le chemin ? » « J’ai appris, répondit le Prince, que les autres ne sont pas la cause ou la source de mes joies et de mes peines, de mes satisfactions et de mes déboires. Ils n’en sont que le révélateur ou l’occasion. C’est en moi que prennent racine toutes ces choses. » « Tu as raison, dit le Sage. Par ce qu’ils réveillent en toi, les autres te révèlent à toi-même. Soit reconnaissant envers ceux qui font vibrer en toi joie et plaisir. Mais sois-le aussi envers ceux qui font naître en toi souffrance ou frustration, car à travers eux la Vie t’enseigne ce qui te reste à apprendre et le chemin que tu dois encore parcourir. » Et le Vieil Homme disparut.

Peu après, le Prince arriva devant une porte où figuraient ces mots « CHANGE-TOI TOI-MEME ». »Si je suis moi-même la cause de mes problème c’est bien ce qui me reste à faire, » se dit-il. Et il entama son 3ème combat. Il chercha à infléchir son caractère, à combattre ses imperfections, à supprimer ses défauts, à changer tout ce qui ne lui plaisait pas en lui, tout ce qui ne correspondait pas à son idéal. Après bien des années de ce combat où il connut quelques succès mais aussi des échecs et des résistances, le Prince rencontra le Sage qui lui demanda : Qu’as-tu appris sur le chemin ? » « J’ai appris, répondit le Prince, qu’il y a en nous des choses qu’on peut améliorer, d’autres qui nous résistent et qu’on n’arrive pas à briser. » « C’est bien, » dit le Sage. »Oui, poursuivit le Prince, mais je commence à être las de ma battre contre tout, contre tous, contre moi-même. Cela ne finira-t-il jamais ? Quand trouverai-je le repos ? J’ai envie de cesser le combat, de renoncer, de tout abandonner, de lâcher prise. » « C’est justement ton prochain apprentissage, dit le Vieux Sage. Mais avant d’aller plus loin, retourne-toi et contemple le chemin parcouru. » Et il disparut.

Regardant en arrière, le Prince vit dans le lointain la 3ème porte et s’aperçut qu’elle portait sur sa face arrière une inscription qui disait « ACCEPTE-TOI TOI-MEME ». Le Prince s’étonna de ne point avoir vu cette inscription lorsqu’il avait franchi la porte la première fois, dans l’autre sens. « Quand on combat on devient aveugle, se dit-il. » Il vit aussi, gisant sur le sol, éparpillé autour de lui, tout ce qu’il avait rejeté et combattu en lui : ses défauts, ses ombres, ses peurs, ses limites, tous ses vieux démons. Il apprit alors à les reconnaître, à les accepter, à les aimer. Il apprit à s’aimer lui-même sans plus se comparer, se juger, se blâmer. Il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda : »Qu’as-tu appris sur le chemin ? »

« J’ai appris, répondit le Prince, que détester ou refuser une partie de moi, c’est me condamner à ne jamais être en accord avec moi-même. J’ai appris à m’accepter moi-même, totalement, inconditionnellement. » « C’est bien, dit le Vieil Homme, c’est la première Sagesse. Maintenant tu peux repasser la 3ème porte. »

A peine arrivé de l’autre côté, le Prince aperçut au loin la face arrière de la seconde porte et y lut « ACCEPTE LES AUTRES ». Tout autour de lui il reconnut les personnes qu’il avait côtoyées dans sa vie ; celles qu’il avait aimées comme celles qu’il avait détestées. Celles qu’il avait soutenues et celles qu’il avait combattues. Mais à sa grande surprise, il était maintenant incapable de voir leurs imperfections, leurs défauts, ce qui autrefois l’avait tellement gêné et contre quoi il s’était battu. Il rencontra à nouveau le Vieux Sage. « Qu’as-tu appris sur le chemin ? » demanda ce dernier. J’ai appris, répondit le Prince, qu’en étant en accord avec moi-même, je n’avais plus rien à reprocher aux autres, plus rien à craindre d’eux. J’ai appris à accepter et à aimer les autres totalement, inconditionnellement. » « C’est bien, » dit le Vieux Sage. C’est la seconde Sagesse. Tu peux franchir à nouveau la deuxième porte.

Arrivé de l’autre côté, le Prince aperçut la face arrière de la première porte et y lut « ACCEPTE LE MONDE ». Curieux, se dit-il, que je n’aie pas vu cette inscription la première fois. Il regarda autour de lui et reconnut ce monde qu’il avait cherché à conquérir, à transformer, à changer. Il fut frappé par l’éclat et la beauté de toute chose. Par leur perfection. C’était pourtant le même monde qu’autrefois. Etait-ce le monde qui avait changé ou son regard ? Il croisa le Vieux Sage qui lui demanda. »Qu’as-tu appris sur le chemin ? » « J’ai appris, dit le Prince, que le monde est le miroir de mon âme. Que mon âme ne voit pas le monde, elle se voit dans le monde. Quand elle est enjouée, le monde lui semble gai. Quand elle est accablée, le monde lui semble triste. Le monde, lui, n’est ni triste ni gai. Il est là ; il existe ; c’est tout. Ce n’était pas le monde qui me troublait, mais l’idée que je m’en faisais. J’ai appris à accepter sans le juger, totalement, inconditionnellement. » C’est la 3ème Sagesse, dit le Vieil Homme.Te voilà à présent en accord avec toi-même, avec les autres et avec le Monde. » Un profond sentiment de paix, de sérénité, de plénitude envahit le Prince. Le Silence l’habita. « Tu es prêt, maintenant, à franchir le dernier Seuil, dit le Vieux Sage, celui du passage du silence de la plénitude à la Plénitude du Silence ». Et le Vieil Homme disparut.


Je vous souhaite un bel instant présent
Stéphane

Inspiration : La nature de l'Amour

Voici un texte écrit sous inspiration. Est ce que l'on peut parler de "canalisation"? Je ne saurai dire. Tout ce que je sais, c'est que cela est issu d'un dialogue intérieur, et j'en fais le partage.

L’ Amour est incompris.

JE SUIS Amour.
JE SUIS incompris.

L’ Amour est la pulsation initiale qui a, à la fois, expulsé, extériorisé mon essence et, à la fois, contenu mon Unité dans cette expulsion.
L’ Amour est de ce fait contradictoire selon votre façon linéaire de voir les choses. Mais c’est en cela que vous pouvez le comprendre.
L’ Amour est force d’expulsion, d’extraction, d’explosion mais aussi force magnétique absolue, garante de mon Unité et de la Votre, Vous qui êtes MOI.

L’origine de cet Amour est mon essence profonde de créativité, d’enfantement, de renouveau.
L’ Amour est issu de ma Sexualité Divine, de ma Volonté d’étendre la Vie Divine à la multitude et de jouir éternellement de cette vibration, de cet acte d’Amour.

Comprenez l’Amour, comprenez MOI, comprenez VOUS.



Je vous souhaite un bel instant présent

Stéphane


mardi 12 mars 2013

Les pièges de l'enseignement

En préambule, je vais être honnête et franc, je n'ai pas encore pleinement vécu l'expérience de l'enseignement, et pour être cohérent avec l'article "Savoir ou Connaissance: que sommes nous?", je ne devrais pas me permettre de vous en parler, mais il y a des "subtilités" concernant l'empathie, l'intuition, la connaissance non activée etc... (sujets qui feront partis du 2eme article sur le sujet "Savoir ou Connaissance..."). Donc je vous le dis, ce qui suit est issu à la fois de ressentis par empathie et par résonance lorsque j'ai assisté à des stages, ateliers ou conférences, mais aussi des quelques expériences où j'ai voulu "enseigner" formellement quelque chose à quelqu'un.

Cela concerne l'enseignement classique formalisé et organisé, et pas un enseignement improvisé, donné sur l'instant.

Piège 0: flatterie de l'égo

Évidemment, enseigner, être celui qui sait, connait et transmet, cela caresse dans le sens du poil de notre égo. Et si on n'est pas vigilant, on peut très rapidement avoir "les chevilles ou la tête qui enflent" et ne plus "se sentir".
Ma façon de voir, qui a réglé cette question de façon personnelle, est la suivante: le savoir, la connaissance ne nous appartiennent pas; nous ne faisons qu'emprunter et partager; nous ne sommes que canal d'information; et même à ce niveau, le rythme de l'univers, sa respiration doit être respectée, on inspire et on expire en permanence le même air.

Piège 1 : ne pas ou ne plus s'appliquer ou mettre en pratique ce que l'on enseigne

Cela, je pense, que nous sommes nombreux à l'avoir déjà expérimenté. C'est un peu le "faites ce que je dis, pas ce que je fais". Il y a une tendance presque "naturelle" à ne pas s'appliquer ce que l'on enseigne car étant celui qui transmet, qui donne, on a l'impression d'être un maître en la matière, avoir une position supérieure, et que nous n'avons plus besoin d'appliquer.
Cela peut être le cas, mais il faut vraiment se poser la question en toute humilité.

Piège 2: la cristallisation, l'enfermement dans la forme

L'enseignement, généralement, oblige à un minimum de formalisation pour :
  • s'assurer que tout va être dit en temps et en heure
  • savoir où on en est à l'instant t
  • rendre le contenu le plus digeste et fluide possible
L'enseignement ainsi formalisé va pouvoir être répété plus facilement et plus "efficacement" MAIS, justement, par cette formalisation et cette répétition, il y a un fort risque de s'enfermer dans sa propre création et de ne plus être capable de voir ce qui existe à l'extérieur ou de remettre en question, d'actualiser le fond de l'enseignement. Il peut aussi s'ajouter :
  • une sorte d'instinct maternelle ou paternelle avec sa création en voulant qu'il reste tel qu'il est "éternellement"
  • une sorte de revanche avec la vie où on peut alors se créer un monde où on est le maitre et qu'on ne souhaite pas faire bouger pour quoi que ce soit, de peur de perdre cette "position"

Piège 3: tronquer l'information par pédagogie ou par simplification

Dans la formalisation de l'enseignement, on est souvent confronté à "Comment je vais expliquer cela". Et lorsque cela nous semble complexe ou compliqué, on passe parfois par des "raccourcis" ou des simplifications. Tout cela, bout à bout, peut déformer le contenu de l'enseignement d'origine. Et lorsque cela est répété et répété, on peut oublier le contenu original et on peut aboutir à un enseignement tronqué sans que plus personne ne le sache. Et si quelqu'un formalise alors cette enseignement "tronqué" en le simplifiant à son tour...

A mon sens, le seul moyen d'échapper à ces pièges est la conscience et la vigilance, mais cela est vrai pour tous les sujets ;)

Je vous souhaite un bel instant présent
Stéphane

jeudi 7 mars 2013

Extrait: S'accorder la première place

Voici un extrait tiré du livre "Conversations avec Dieu" qui a été un best seller mondial.
C'est téléchargeable en cliquant ici, il faut aller tout en bas de la page.
Je sens certains se dire "oui mais je ne crois pas en Dieu".
Mais peut être croyez vous en: la source, la déesse, l'esprit universel, le grand esprit, bouddha, le grand architecte, le créateur, l'univers, mon moi supérieur, ma conscience supérieure, mon âme; Jimmy Hendrix, Bob Marley  ... ;)
Dans ce cas là, il n'y a qu'à remplacer Dieu par ce en quoi vous croyez.
Pour les autres, cela peut être intéressant de lire une autre version possible de Dieu différente du Dieu catholique ou chrétien ou d'autre religion.
En dehors de toute croyance, ce texte renferme une belle sagesse qui est, je trouve, bien énoncée.

Alors, nous arrivons à un point d'interprétation très délicat, car ce principe du parrainage de l'action par l'amour a été fort mal compris – et c'est ce malentendu qui a mené au ressentiment et à la colère – qui, en retour, a poussé tant de gens à s'écarter de la voie.
Depuis des siècles, on vous a dit que l'action animée par l'amour vient du choix d'être, de faire et d'avoir tout ce qui fait le plus grand bien à un autre.
Mais Je vous dis ceci : le choix le plus élevé est celui qui vous fait le plus grand bien.
Comme toute vérité spirituelle profonde, cette affirmation est ouverte à une fausse interprétation immédiate. Le mystère s'éclaircit un peu dès qu'on détermine quel est le «bien» le plus élevé qu'on puisse se faire à soi-même. Et lorsqu'on a fait le choix absolument le plus élevé, le mystère se dissout, le cercle se complète et le plus grand bien pour vous devient le plus grand bien pour un autre.
II te faudra peut-être plusieurs vies pour comprendre cela, et encore davantage pour l'appliquer, car cette vérité tourne autour d'une autre plus grande encore : Ce que tu fais pour ton Soi, tu le fais pour un autre; ce que tu fais pour un autre, tu le fais pour le Soi.
C'est parce que toi et l'autre ne faites qu'un.
Et cela, c'est parce que...
ll n'y a que Toi.
Tous les Maîtres qui ont foulé le sol de votre planète ont enseigné cela. («En vérité, en vérité, Je vous le dis, tout ce que vous faites au plus petit d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites.») 

Mais c'est resté, pour la plupart des gens, une grande vérité ésotérique sans grande application pratique. En fait, de tous les temps, c'est la vérité «ésotérique» la plus applicable, au point de vue pratique.
II est important, dans les relations personnelles, de se rappeler cette vérité car, sans elle, les relations seront très difficiles.
Revenons aux applications pratiques de cette sagesse et écartons-nous pour l'instant de son aspect purement spirituel et ésotérique.
II est arrivé si souvent, dans la conception ancienne des choses, que les gens (bien intentionnés et pour nombre d'entre eux très religieux) fassent, dans leurs relations, ce qu'ils croyaient être le plus grand bien à l'autre. Hélas, tout ce que cela produisait dans bien des cas (dans la plupart des cas), c'était un abus continuel de la part de l'autre, un mauvais traitement continuel, une dysfonction continuelle de la relation.
En définitive, la personne essayant de «faire le bien» en fonction de l'autre (pardonner rapidement, montrer de la compassion, continuellement ignorer certains problèmes et comportements) devient rancunière, coléreuse et méfiante, même à l'égard de Dieu. Car comment un Dieu juste peut-il exiger une souffrance, une absence de joie et un sacrifice sans fin, même au nom de l'amour?
La réponse est : Dieu ne l'exige pas. Dieu te demande seulement de t'inclure toi-même parmi ceux que tu aimes.
Dieu va plus loin. Dieu te suggère (te recommande) de t'accorder la première place.
Je vous souhaite un bel instant présent

Stéphane

Fable: Le marteau et la scie

Le marteau tapait sur un clou pour l’enfoncer dans une planche. Le clou criait “chtoc” à chaque coup. Il était pris dans le rythme et dans la transe imposée par le marteau. La scie passant par là, se révolta de ce spectacle. Comment le clou pouvait accepter cette domination unilatérale? Le marteau entendit et s'arrêta, et le clou mourut.

lundi 4 mars 2013

Savoir ou Connaissance: que sommes nous? Partie 1

Au début je pensais ne faire qu'un seul article mais en écrivant, je me suis mis à développer de plus en plus, aboutissant à un article long et plus complexe. J'ai décidé de le scinder en 2 parties: une première partie la plus simple possible en restant centrée sur l'essentiel et ouvrant sur un exercice simple, et une deuxième partie qui décrira les développements supplémentaires et complémentaires à propos de connaissances activées ou inactivées, des sentiments, des intuitions, de l'imagination, de l'apprentissage, de l'enseignement, et d'une description de notre mission de vie.

A travers ce premier article je vous propose un point de vue "simplifié" de ce que nous sommes, à travers les notions de savoir et de connaissance. 
A la fin de l'article, je vous propose un petit exercice très simple qui devrait permettre l'intégration des informations contenues et qui devrait aussi vous apporter un état de bien être.

Définitions

Je ne vais pas répéter ce qui est dit dans les dictionnaires mais plutôt donner une description dynamique du savoir et de la connaissance en écrivant quelques petites phrases. Ce sont des phrases qui peuvent paraître évidentes, et tant mieux si c'est le cas.
  • "Le savoir s'intègre par l'expérience pour devenir connaissance".
  • "Le savoir est quelque chose que l'on peut et/ou veut avoir".
  • "La connaissance est incorporée à l'être, on ne l'en distingue plus".
  • "La connaissance est une assimilation personnalisée, une intériorisation d'un savoir externe et collectif. C'est en cela que la connaissance peut alors être différente de ce savoir initial et extérieur".

Schéma de synthèse

Voici une façon d'appréhender simplement ces notions de savoir, de connaissance et d'expérience:
J'y ai introduit d'autres notions que l'on peut rattacher et mettre en parallèle avec le savoir, la connaissance et l'expérience.
Cela se lit colonne par colonne, mais aussi ligne par ligne: c'est tout simplement un tableau.
Je vous propose donc de prendre le temps de lire et de méditer ces informations, en naviguant par colonne et/ou par ligne. Laissez vous aller aux réflexions, réactions et peut être émotions que cela peut provoquer.
J'aurais pu passer beaucoup plus de temps sur certaines notions et expliquer comment on peut les associer ainsi, mais j'ai choisi de transmettre les informations par cette représentation.
Ainsi, chacun, par son expérience, va intégrer ce qui lui correspond.
 

Centrage et fluidité

Normalement, vous devez déjà avoir compris où cela nous mène, non?
Avec cette représentation, où pourrions nous situer notre Etre, ce que nous sommes?
C'est facile, c'est écrit dans la colonne correspondante :)
Hé oui, la 3eme colonne relative à la connaissance représente ce que nous sommes.
Cela ne signifie pas qu'il faut rejeter tout le reste, bien au contraire.
Mais, il est nécessaire, si on souhaite évoluer dans la fluidité:
  • d'être centré dans la connaissance, dans notre connaissance, dans notre reconnaissance: je suis ce que je suis, et je reconnais, j'accepte et j'aime ce que je suis.
  • d'identifier et de laisser à l'univers, la somme de tous les savoirs, cela existait avant nous et cela continuera d'exister sans nous: je suis ce que je suis et j'accepte ce que je ne suis pas, ce que je n'ai pas.
  • de choisir l'action, l'expérience, tout en restant centré, afin d'intégrer le savoir de l'univers: je suis ce que je suis et je chemine dans mon expérimentation humaine.
Evidemment connaissance, reconnaissance et amour de soi son liés, et je vous propose de vous rafraîchir la mémoire en vous redonnant le lien vers le premier article "Apprendre à aimer".


Pollution

Je vais parler de pollution au niveau de la connaissance, de notre Etre.
Notre intérieur, notre connaissance peut être pollué par:
  • le savoir qui n'a pas été intégré par l'expérience et que l'on traite comme si c'était une connaissance.
  • l'expérience qui n'a pas pu se dérouler complètement à cause d'une trop grande souffrance ou émotion et qui s'intègre avec cette souffrance ou émotion dans notre espace intérieur.
Dans les deux cas on peut y mettre les croyances, les peurs et les préjugés qui vont alors différer par leur origine. Et je vous laisse penser à tous les autres cas possibles.


Blocage

Il y a blocage dès que l'on refuse la circulation fluide de l'information entre le savoir, l'expérience et la connaissance.
Il existe des blocages dans chacun des cas:
  • être bloqué dans le savoir: on accumule et collectionne ce savoir, on le possède, on a l'impression de s'enrichir encore et encore, et on ne se donne pas le temps de vivre les expériences relatifs à ce savoir, on passe d'un savoir à un autre.
  • être bloqué dans l'expérience: on souhaite vivre un maximum d'expérience, sans prendre le temps d'aller en profondeur pour intégrer, on reste à un niveau superficiel, sensoriel ou sensuel.
  • être bloqué dans la connaissance: on se satisfait de ce que l'on connait, on ne se risque à aucune nouveauté ou innovation et encore moins à une nouvelle expérience.
Ces cas de blocage sont en eux mêmes des expérimentations et il peut y avoir un vrai sens à les vivre si cela est temporaire, on parle plus vraiment de blocage alors mais plutôt de phases de maturation. 
Mais le problème des blocages, c'est qu'on ne s'en rend pas compte et que l'on peut aussi y passer beaucoup de temps, sinon toute une vie. 
Dans ces cas là, bénis soient les miraculeuses prises de conscience, non?

Un exemple de blocage bien connu lié au "boulot-métro-divertissement-dodo"

Pour un exemple de cas de combinaisons de blocage, je vais m'appuyer sur le fameux "boulot-métro-dodo" dans lequel j'ai ajouté "divertissement" car nous sommes dans une société de consommation et de divertissement.
Prenons donc le cas d'une personne ayant "réussi" socialement, avec un bon job et une vie dite standard aux yeux de la société.
Disons que cette personne a un job avec un rythme très élevé, qu'elle y est performante et que cela lui provoque une grande satisfaction et plaisir. 

Au boulot: blocage potentiel au niveau savoir
De par le rythme imposé, au boulot, la personne a une très forte probabilité de développer un blocage au niveau savoir, elle va accumuler des règles et des savoirs et les mettre rapidement en application sans aller au bout de l'intégration à travers l'expérience (faute de temps). Ceci dit, avec la répétition, un certain niveau de connaissance va quand même s'incorporer, mais très lentement et de façon incomplète.

Dans le privé: blocage potentiel au niveau expérience
Par la fatigue occasionné et par le rythme imposé au niveau boulot, la personne a une forte probabilité de devoir "décompresser" un maximum dans sa sphère privée. Et là, cela peut devenir la boulimie de divertissements: livres, films, spectacles, sorties, cinéma etc... La personne ne souhaitant que se vider la tête en vivant des choses passivement en tant que spectateur. C'est l'expérience pour l'expérience. Cependant, même pour les pires cas, il arrive que certains divertissements "bien faits" provoque des réactions et permettent un minimum d'intégration sur le moment même.

Résultat
Si la personne ne se réveille pas suffisamment tôt de ce cycle qui peut être totalement confortable, elle va mener une vie "vide de sens" et risquer une crise existentielle à un moment ou à un autre, car sa Connaissance, son Etre, son Ame n'auront pas été nourris.
Cependant, ce style de vie est aussi une expérience à vivre. Mais est-il nécessaire d'y passer une trop grande partie de sa vie ou toute une vie?
Remarque: ce n'est pas parce qu'on se sait en dehors de ce genre de cycle, que, çà y est, tout est réglé. On peut encore passer par des blocages même si on se décide d'emprunter un chemin dit "spirituel" ou de développement personnel, et je dirais même que les blocages deviennent alors encore plus difficiles à déceler... Plus on "avance" et plus on a besoin d'un discernement et vigilance de tous les instants, tout en demeurant dans le détachement et la zénitude.

Exercice

Voici enfin cet exercice.
Par sa simplicité, il va agir sur 3 plans différents:
  • le déblocage, la circulation de l'énergie et des informations en prenant conscience de sa respiration
  • la dépollution de son espace intérieur en le reconnaissant, en se reconnaissant et par son expansion
  • l'intégration, la personnalisation du savoir contenu dans cet article à travers l'expérience de cet exercice
Ça, c'est ce que je dis et c'est le "savoir" que je vous propose mais le mieux c'est d'en faire vous même l'expérience et d'en tirer votre propre connaissance ;)

La description de l'exercice:
  •  En tout premier, reprendre le tableau plus haut et le relire pour bien faire la part des choses entre ce qui est notre Etre et ce qui ne l'est pas(savoir) ou pas encore(expérience).
  • Se mettre dans une position confortable
  • Respirer tranquillement. Je conseille la respiration ventrale, en inspirant par le nez et expirant par la bouche. Et on peut ne respirer que par le nez lorsque la respiration est bien installé dans le rythme et la tranquillité.
  • Porter son attention, sa conscience sur la respiration, sur l'air qui rentre et l'air qui ressort
  • Prendre conscience que l'air que l'on respire est alors diffusé dans tout le corps via le système sanguin.
  • Faire participer la peau et tous ses pores à la respiration, et non plus uniquement avec les poumons.
  • Déjà, là, nous sommes dans la simplicité et si vous vous autorisez à la savourer, vous allez vous ouvrir à un très grand bien être, ne serait ce que par cette simple respiration totale en pleine conscience.
  • Allons plus loin: nous allons prendre notre propre corps comme support d'intégration de ce "savoir, expérience, connaissance". 
    • Le corps a un intérieur, la connaissance, votre Etre. 
    • Le corps a une membrane, une peau mais aussi une aura (des expériences le prouvent de plus en plus). 
    • Ce qui est extérieur au corps est le Savoir, l'Univers.
  • Lors de l'inspiration poumons + peau,  on nourrit tout notre noyau intérieur, notre connaissance, notre Etre, notre âme. Cela peut aussi être comme alimenter un feu intérieur, une énergie.
  • Lors de l'expiration poumons + peau, on profite du mouvement d'expulsion pour :
    • étendre notre connaissance, notre Etre intérieur.
    • pousser tout ce qui n'est pas nous, les pollutions, vers l'extérieur
  • On continue ainsi, petit à petit, notre Etre intérieur prend tout la place de notre espace intérieur, et toute la pollution est expulsée.
  • Après que notre Etre intérieur, notre connaissance, soit arrivé à la limite de la peau, on continue son expansion, toujours par la respiration, mais cela va être sous une forme de rayonnement, de couche de particule
    •  Cette couche extérieure permet une meilleure fluidité autour de soi et évite que certaines pollutions y restent accrochés.
  •  Et on demeure dans cet état autant de temps qu'on le souhaite, toujours en gardant le rythme de la respiration poumons + peau.
Nous voici arriver à la fin de l'exercice et de l'article.
Je ne sais pas quand j'écrirai la 2eme partie. Je pense qu'il y aura un ou plusieurs autres articles avant.


Je vous souhaite un bel instant présent.

Stéphane

    vendredi 1 mars 2013

    "Apprendre à aimer"

    Bienvenue,

    En préambule, je précise que, malgré le titre de l'article, je n’ai pas la prétention de vous apprendre quoi que ce soit, j’ai simplement décidé de formaliser, de proposer et de partager mes connaissances du moment.
    Je peux aussi passer à un ton affirmatif car cela sera la retranscription de mon ressenti à l’instant donné, mais j’ai quand même l’habitude de procéder par des questions ouvertes. Bien sur, ces questions sont dirigées vers un “but”, et n’y voyez svp aucune forme de manipulation, c’est juste une façon de faire.

    Aimer

    Peut on prétendre véritablement aimer sans, d'abord, s’aimer soi même? Sans en avoir fait l’”apprentissage” directement sur soi?
    S’aimer soi même c’est se reconnaître, s’accepter et connaître son propre amour, connaître l’expérience de sa propre vibration d’amour.
    Sans connaître et vivre véritablement cette vibration au préalable, va-t-on savoir ce que l’on va vraiment “propager” lorsqu’on dit “aimer” quelqu’un ou quelque chose?

    Aimer

    Que met-on derrière ce mot, le plus souvent?
    Soyons honnête et franc avec nous même!
    Est ce que l'on n'a pas été, très souvent, dans l'un de ces cas?
    “J’aime” parce que cela me fait plaisir.
    “J’aime” parce que  cela fait cesser une privation ou une souffrance.
    “J’aime” parce que je ne suis plus seul.
    etc ...
    Ce sont des formes d'amour, mais on voit bien que ce sont des amours conditionnés et conditionnels, qui attendent quelque chose en retour matériellement, émotionnellement ou sensuellement, d'une manière ou d'une autre.
    Bien sur, nous avons tous vécu des moments d'amour qui vont au-delà de ces préoccupations, heureusement. Mais est-on bien sur qu'il n'y avait aucune attente? Et si c'était le cas, a-t-on bien pris conscience et intégré ce moment de grâce? Et ne sommes nous pas alors à la recherche d'une manière de reproduire ces moments "miraculeux" et "magiques" de notre vie?

    S’aimer: aimer son chemin

    On peut appliquer les mêmes questions que celles juste au dessus en utilisant “Je m’aime”.
    Ne peut on pas s’aimer juste pour ce que nous sommes?
    Accepter et reconnaître la somme d’expériences et de “travail” qu’il a fallu pour aboutir à ce que nous sommes aujourd’hui, sans jugement de bien ou de mal, sans aucun jugement: ne serait ce pas le début d’un amour inconditionnel pour soi même?
    Voyons notre propre personnalité tel qu’elle est. De par notre histoire, notre vécu, cette personnalité est unique au monde et même dans tout l’univers.
    Nous nous proposons à l’univers comme une personnalité consciente unique.
    Sans nous, et ceci, quel que soit la liste des soi disant “vertus” ou “défauts” développés, l’univers est alors moins riche, il y perd en diversité. Et personne n’est plus important ou supérieur à un autre.
    Reconnaissons notre “unicité”, et aimons nous pour ce que nous avons accompli et aimons ce qui a été accompli, aimons notre chemin parcouru et aimons ce chemin sur lequel nous sommes, car il est unique "au monde".
    Cette reconnaissance peut prendre plus ou moins de temps, car il faut alors faire le tri entre toutes ces formes de “je m’aime pour ceci ou pour cela” avant d'arriver au "je m'aime" tout simplement et en toute évidence.
    Le temps n’est pas important, rien n’est important du moment que l’on commence à emprunter le chemin retour vers l’amour.

    S’aimer: s’aimer sur son chemin

    En plus d’aimer son chemin, n’oublions surtout pas l’acteur principal, celui qui a permis ce résultat unique dans tout l’univers: aimons nous sur notre chemin. Aimons nous, remercions nous, soyons infiniment reconnaissant envers nous même pour cette merveilleuse co-création en complicité avec l’univers, notre environnement et les autres acteurs.

    L’amour et le centre vibratoire

    Lorsque l’on arrive à cet amour simple et authentique de nous mêmes, ne ressent on pas une chaleur, un bien être, une énergie se propageant dans notre être et dans tout notre corps?
    Nous découvrons alors la qualité vibratoire de l’amour.
    Et si on écoute cette vibration, on peut s’apercevoir que l’épicentre est au niveau du centre de la poitrine. Bien évidemment, tout notre être entre en vibration d’amour mais le centre spécialisé, préservé, protégé est le centre de notre poitrine. Parfois la vibration d’amour peut naître d’une autre partie du corps et de notre être, et cela va faire résonner ce centre qui va alors prendre et donner le pas, le rythme de la vibration engendrée.

    Aimer: aimer l’autre comme on s’aime soi même

    Lorsque l’on arrive à cette compréhension vibratoire de l’amour et de l’amour pour soi alors il devient aisé de comprendre cette phrase, ce commandement célèbre “aime l’autre comme tu t’aimes toi même”. Encore, bien sur, faut il connaître l’amour de soi mais cela, je l’ai expliqué.
    En effet, cela devient simple:
    • on s’aime soi même, on ressent cette vibration dans notre être, on ressent son expansion dans tout notre être, dans tout notre corps
    • on ne s’impose aucune limitation ou croyance, et on laisse cette vibration se propager et déborder de notre être
    • on perçoit la propagation de cette vibration dans l’air qui nous entoure et on ressent la propagation vers la ou les personnes dans notre entourage
    • et si on “écoute” bien, on peut alors percevoir la résonance et/ou la réponse à notre vibration d’amour en provenance de l’autre ou des autres
    • on peut alors reconnaître la “couleur” de l’autre par rapport à notre propre référence vibratoire d’amour
    • on perçoit cette vibration retour comme on perçoit la sienne propre
    • on peut alors percevoir l'autre, l'accepter, le reconnaitre de la même manière que nous nous sommes acceptés, reconnus pour arriver à la connaissance de notre vibration d'amour.
    Et voilà, on aime les autres comme on s’aime soi même.

    Aimer: aimer vous les uns, les autres

    En fait cette phrase nous demande “juste” d’arriver à cet amour vibratoire et de devenir, tous, des sources d’amour afin de recréer toutes les couleurs de l’amour grâce à l’unicité de chacun capable de créer sa propre gamme de couleurs. L’univers a besoin de toutes ces “unicités”, de toutes ces couleurs pour recréer l’état originel. Ensuite, dire que l’état originel de l’univers revient à rejoindre et comprendre ce fameux “Dieu”, il n’y aurait qu’un pas, et cela donnerait une autre compréhension et vision de la mission de l’humanité mais ce serait une autre histoire que je ne développerai pas ici et maintenant...

    Aimer: expérimenter l’amour

    Bon, après tout ça on pourrait se dire que cela semble compliquer de ressentir l’amour comme étant une vibration. Cela semble un peu trop conceptuel, peut être. Je précise que si je “raconte” cela, c’est que c’est du vécu, sinon je ne me permettrais pas.
    Si vous voulez, vous pouvez oublier ce que je viens d’écrire et je vous propose alors de faire simplement l’expérience suivante: la prochaine fois que vous tenez quelqu’un dans vos bras avec amour, faîtes l’exercice de d’abord vous “remplir” vous même d’amour, et de vous remplir tellement que cela déborde, et dirigez alors ce débordement vers la personne que vous tenez entre vos bras. Vous devenez alors tout simplement un canal d’amour, et tout devient possible par ce fameux pouvoir de l'amour, cela dépend de la pureté et la puissance avec laquelle vous vous aimez vous même, tout simplement.
    Et pourquoi ne pas en faire l’expérience à deux, en expliquant à l’autre? Avec amour bien sur ;)



    Je vous souhaite une belle journée :)

    Stéphane