Fleur de vie

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jeudi 7 mars 2013

Extrait: S'accorder la première place

Voici un extrait tiré du livre "Conversations avec Dieu" qui a été un best seller mondial.
C'est téléchargeable en cliquant ici, il faut aller tout en bas de la page.
Je sens certains se dire "oui mais je ne crois pas en Dieu".
Mais peut être croyez vous en: la source, la déesse, l'esprit universel, le grand esprit, bouddha, le grand architecte, le créateur, l'univers, mon moi supérieur, ma conscience supérieure, mon âme; Jimmy Hendrix, Bob Marley  ... ;)
Dans ce cas là, il n'y a qu'à remplacer Dieu par ce en quoi vous croyez.
Pour les autres, cela peut être intéressant de lire une autre version possible de Dieu différente du Dieu catholique ou chrétien ou d'autre religion.
En dehors de toute croyance, ce texte renferme une belle sagesse qui est, je trouve, bien énoncée.

Alors, nous arrivons à un point d'interprétation très délicat, car ce principe du parrainage de l'action par l'amour a été fort mal compris – et c'est ce malentendu qui a mené au ressentiment et à la colère – qui, en retour, a poussé tant de gens à s'écarter de la voie.
Depuis des siècles, on vous a dit que l'action animée par l'amour vient du choix d'être, de faire et d'avoir tout ce qui fait le plus grand bien à un autre.
Mais Je vous dis ceci : le choix le plus élevé est celui qui vous fait le plus grand bien.
Comme toute vérité spirituelle profonde, cette affirmation est ouverte à une fausse interprétation immédiate. Le mystère s'éclaircit un peu dès qu'on détermine quel est le «bien» le plus élevé qu'on puisse se faire à soi-même. Et lorsqu'on a fait le choix absolument le plus élevé, le mystère se dissout, le cercle se complète et le plus grand bien pour vous devient le plus grand bien pour un autre.
II te faudra peut-être plusieurs vies pour comprendre cela, et encore davantage pour l'appliquer, car cette vérité tourne autour d'une autre plus grande encore : Ce que tu fais pour ton Soi, tu le fais pour un autre; ce que tu fais pour un autre, tu le fais pour le Soi.
C'est parce que toi et l'autre ne faites qu'un.
Et cela, c'est parce que...
ll n'y a que Toi.
Tous les Maîtres qui ont foulé le sol de votre planète ont enseigné cela. («En vérité, en vérité, Je vous le dis, tout ce que vous faites au plus petit d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites.») 

Mais c'est resté, pour la plupart des gens, une grande vérité ésotérique sans grande application pratique. En fait, de tous les temps, c'est la vérité «ésotérique» la plus applicable, au point de vue pratique.
II est important, dans les relations personnelles, de se rappeler cette vérité car, sans elle, les relations seront très difficiles.
Revenons aux applications pratiques de cette sagesse et écartons-nous pour l'instant de son aspect purement spirituel et ésotérique.
II est arrivé si souvent, dans la conception ancienne des choses, que les gens (bien intentionnés et pour nombre d'entre eux très religieux) fassent, dans leurs relations, ce qu'ils croyaient être le plus grand bien à l'autre. Hélas, tout ce que cela produisait dans bien des cas (dans la plupart des cas), c'était un abus continuel de la part de l'autre, un mauvais traitement continuel, une dysfonction continuelle de la relation.
En définitive, la personne essayant de «faire le bien» en fonction de l'autre (pardonner rapidement, montrer de la compassion, continuellement ignorer certains problèmes et comportements) devient rancunière, coléreuse et méfiante, même à l'égard de Dieu. Car comment un Dieu juste peut-il exiger une souffrance, une absence de joie et un sacrifice sans fin, même au nom de l'amour?
La réponse est : Dieu ne l'exige pas. Dieu te demande seulement de t'inclure toi-même parmi ceux que tu aimes.
Dieu va plus loin. Dieu te suggère (te recommande) de t'accorder la première place.
Je vous souhaite un bel instant présent

Stéphane

1 commentaire:

Le Corse 69 a dit…


Je trouve ce commentaire sur la charité fort judicieux et vrai.Vouloir le bonheur de l'autre au détriment de son propre bonheur me semble aussi néfaste que vouloir son bonheur au mépris de celui de son voisin. Comme l'affirme le principe Lola l'amour plus on en donne plus il se multiplie.